
Grandeur d’âme
vendredi 20 janvier 2012
le grand souci du gouvernement c’est de faire accepter l’austérité par tous les moyens. Dur, dur ! heureusement, pour lui, il a les porteurs d’eau, les journalistes béni oui-oui qui invitent économistes ou experts comme autrefois ils invitaient leurs kremlinologues.
Le dernier invité d
e France-Inter, ce fut Louis Gallois, un patron français, chantre de l’économie allemande dont le miracle consiste en deux mots, précarité et petits boulots. le miracle allemand c’est 20 % de pauvres, 9 millions de précaires et 35 % de profits supplémentaires en dix ans pour le patronat. Donc gallois, homme de gauche et patriote, est venu expliquer les vertus allemandes, courage et abnégation, à ces fainéants de Français qui tiennent à leurs acquis. refrain connu depuis l’arrivée de Pétain qui faisait don de sa personne à la France et des richesses du pays à Hitler.
A la question d’un auditeur naïf qui demanda à Gallois combien il gagnait, le patron invité des médias ne cacha pas qu’il faisait partie du gratin. J’ai un peu honte, « cela devient inacceptable pour nos concitoyens ».

Mais il est difficile de baisser le salaire du patron, explique-t-il, car ça diminuerait du même coup les autres salaires dans l’entreprise. il y a une grille, comprenez-vous ! alors : « Je règle mon problème en affectant ma “part variable” à des actions socialement utiles ». Déductibles sans doute de ses impôts. il ne le dit pas. tous les patrons n’ont pas vos scrupules, a dit le journaliste porteur d’eau.
La dépêche de l’Aube N1165
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