mardi 10 avril 2012

Aubois, ils appellent à voter Front de Gauche

La Dépêche de l'Aube de cette semaine publie des appels d'aubois à voter Front de Gauche.
Vous les trouverez intégralement ci dessous... en en attendant d'autres...

BRUNO CHARRIER Cheminot, syndicaliste

Depuis 1983, date d’expiration de la Convention de 1937 créant la SNCF, les transformations successives dans le fonctionnement de ce service public n’ont eu qu’un objectif : le modeler sur les dogmes de la rentabilité financière institués, notamment, par des traités européens ultralibéraux. D’une telle situation pâtissent d’abord les usagers mais aussi les salariés de l’entreprise dont les conditions de travail se dégradent.
Le Front de gauche propose de reconquérir nos biens communs que sont les services publics, de les renforcer avec des financements dégagés de l’emprise des marchés financiers et d’étendre la démocratie en augmentant la place des représentants du peuple dans leur gestion. il préconise de rétablir le monopole public là où l’intérêt général le commande.
Démocratie avec des services publics sous le contrôle des collectivités, des salariés et des usagers, réponse aux besoins sur des critères d’efficacité sociale et de préservation environnementale… de telles propositions s’accordent avec le sens de mon engagement syndical.
C’est pourquoi à l’élection présidentielle, j’appelle à voter pour Jean-Luc Mélenchon et pour les candidats du Front de gauche aux élections législatives. à ces élections, nous avons rendez-vous avec l’Histoire, ne le manquons pas !

CYRIL ELBAZ Salarié dans la presse, syndicaliste

C’est dans la précipitation, ces derniers temps, qu’une série de lois ont été prises visant à « simplifier » le Code du travail. Quelques exemples : la loi Warsmann prétend « desserrer les contraintes excessives qui pèsent sur les entreprises, en particulier les PME… ». La loi Perruchot du 26 janvier limitera les prérogatives des CE ou, plus grave encore, les accords compétitivité-emploi remettent en cause principe de faveur accordé au salarié.
Ces trois exemples montrent à quel point la majorité actuelle est dans tous les mauvais coups pour taper sur les salariés. L’élection doit être l’occasion de tirer le rideau sur ceux qui nous tirent dessus. Force est de constater que le seul programme qui prend l’engagement d’agir tout de suite contre toutes ces lois antisociales qui ont cassé le Code du travail c’est celui du front de gauche.
L’introduction de nouveaux droits et des garanties élevés pour les salariés, le rétablissement de la hiérarchie des normes et le principe de faveur, l’obligation de réintégrer les travailleurs abusivement licenciés, l’interdiction des licenciements boursiers, le SMiC à 1 700 € brut tout de suite et le plafonnement des hauts revenus, le CDI comme norme de contrat de travail, ou les prérogatives des CE renforcées avec possibilité de veto, la prise en compte de la pénibilité dans la prise de la retraite fixée à 60 ans, etc. sont autant de droits rétablis ou renforcés permettant aux salariés comme moi de reprendre le pouvoir et leur propre dignité.
Salariés, votons pour nos intérêts, votons Mélenchon !

GILLES PONTI Responsable mutualiste santé

Jamais un mandat présidentiel n’a été l’occasion d’attaques aussi systématiques et planifiées contre le secteur de la santé et de la protection sociale.
Pendant cinq ans, l’obsession de Sarkozy, VRP des richissimes et apatrides laboratoires pharmaceutiques, des sociétés privées d’assurances, des cliniques privées et du grand patronat, mortifié depuis 1945 par la création de la Sécurité Sociale, a été de casser la solidarité nationale dans ce domaine pour le livrer à la soif de profits des opérateurs « marchands ».
Aujourd’hui, près d’un tiers des Français dit avoir renoncé à des soins en raison de leur coût et le creusement des inégalités est clairement démontré par les indicateurs socio-économiques. Le droit à la santé, avec des soins de haute qualité pour tous, est réaffirmé par le Front de gauche comme une « préoccupation transversale de toutes les politiques publiques » ; il se prononce aussi contre tous dépassements d’honoraires.
Rétablissement à 100% du remboursement des soins couverts par la Sécu en y incluant les lunettes et les soins dentaires, suppression des forfaits et des franchises…
En matière de santé, la puissance publique doit reprendre les cartes en main. Ce message, attendu depuis de longues années, est porté par Jean-Luc Mélenchon. Le 22 avril en votant pour lui, c’est notre santé avec son modèle solidaire que nous défendrons.

ANGÉLIQUE DEBRUYNE Salariée chez Sodimédical

Dans l’isoloir, le choix va se faire très rapidement.
Pourquoi ? Parce qu’il n’y a que dans le programme du Front de gauche où je me retrouve et dans lequel je vois un changement possible pour sortir de ce marasme dans lequel nous sommes enlisés.
C’est à travers le combat que l’on mène dans notre entreprise que le choix du vote s’est dessiné : Jean-Luc Mélenchon a été le premier à nous apporter son soutien. Je me suis donc naturellement intéressée à son programme. Et au vu des nouveaux droits qu’il veut accorder aux salariés au sein de l’entreprise, il est en adéquation avec notre lutte et cela devient urgent qu’un bouleversement intervienne. Le programme du Front de gauche est le plus en lien avec la réalité et les difficultés quotidiennes des salariés.

PATRICK GRACIA Syndicaliste Manoir Industries Bar S/Aube

La principale préoccupation des salariés est le pouvoir d’achat. Les profits explosent, les rémunérations des grands patrons sont indécentes. C’est une véritable provocation pour la masse des salariés qui n’arrivent même plus à vivre de leur travail. En plus, il va nous falloir travailler plus longtemps puisque Sarkozy et ses amis du Medef ont décidé de supprimer la retraite à 60 ans. La gauche doit changer tout cela et apporter plus de justice sociale. Nous sommes des millions à l’attendre.
Mais seul le Front de gauche propose d’augmenter les salaires, les retraites et les minimas sociaux. Seul, il entend résister à la loi des marchés financiers qui s’apprêtent à nous imposer, à l’issue des élections de nouvelles régressions sociales. Par milliers nous étions dans la rue contre la politique de Sarkozy. Ne laissons pas nos revendication aux portes des isoloirs, votons Front de Gauche !

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