vendredi 1 février 2013

Front des luttes encore

Ne tirons pas sur les ambulanciers !

Il est rare de voir le "secteur sanitaire" exprimer sa colère.
Mais là, trop c’est trop !





Les salariés des ambulances SAVINIENNES et des ambulances OMEGA dirigées par William ABADIE depuis un an, n’en peuvent plus !

Mardi matin, une quinzaine de salariés ont pris position aux abords du siège social de la société située à Sainte Savine, déployant banderoles et cherchant à se faire entendre par l’employeur.

Les klaxons témoignent la sympathie des automobilistes et des "collègues" des autres sociétés de passage envers les grévistes.





En une année, ces employés ont vu leurs conditions de travail se dégrader et le "stress" fortement augmenter.

Sur le piquet de grève, l’on entend :
« Nous travaillons jusqu'à 14 heures par jour, faisons près de 200 heures par mois ! Nous avons à charge des patients auprès desquels nous devons porter toute notre attention en même temps que nous nous concentrons sur la conduite. Pour couronner le tout, il n’est pas rare de connaître notre planning que quelques heures à l'avance ! Il arrive que nous n’ayons pas le temps de manger à midi. Nos familles ne nous voient pas.»




La revendication va sur une "juste reconnaissance" du travail réalisé « parce [qu’ils] aiment [leur] métier ». Ils veulent que :
  • Chaque heure travaillée soit payée,
  • Les congés payés soient légitimement pris ou compensés,
  • Les primes liées aux astreintes et contenues dans la Convention Collective soient calculées avec justesse sans qu’il soit nécessaire de se rendre dans le bureau de la société pour faire valoir ses droits
  • Les conditions de travail au quotidien s’améliorent
Les grévistes sont déterminés à obtenir gain de cause à leur revendication et apprécieraient des soutiens de l’extérieur.

Ils ont déjà rencontré des représentants de la CGT qui ont mis à leur disposition du matériel et se sont engagé à n’intervenir que selon les souhaits de ces salariés en colère.

Les "clients" des sociétés d’ambulances (concernées par ce mouvement) peuvent aussi venir soutenir cette lutte, s’appuyant sur des propos recueillis sur place : « Nous, nous voulons toujours faire du bon travail auprès des patients que nous transportons. Ce sont des personnes et non pas un chiffre d’affaire ! »

Pour notre part, l’Association "pour une dynamique Front de Gauche dans l’Aube" observe que l’accord national interprofessionnel (visant à faciliter les licenciements et accentuer la flexibilité) signé le 11 janvier dernier par la CFDT, la CFTC et la CGC a déjà trouvé un écho sur notre département, puisque le gérant de ces sociétés Monsieur ABADIE, estime dans la presse locale que les raisons de ce mouvement sont "un peu légères".

Chacun peut s'en faire son idée ! Voir ce lien vers l'article dans la presse locale

1 commentaire:

  1. Rejoignez nous sur cette page facebook. Cordialement.
    http://www.facebook.com/pages/Ambulances-En-Col%C3%A8re/469921486380958

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